dimanche 30 octobre 2011

En avoir de la culotte

Mise à jour (31 octobre 2011)

À peine la question était-elle posée ailleurs que je devais me rendre à l'évidence. 
Il faut donc lire ce qui suit comme le fruit de mon ignorance et de mon autocentrisme. Je ne fais pas partie de la norme mais de la minorité. 
Les coureurs et coureuses sans dessous sont plus nombreux que je ne le pensais. 

lundi 24 octobre 2011

Xtrail Mont Orford 2011

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La course où tu cours aussi avec les bras
15 octobre 2011
Lutins du Mont Orford
J’avais plusieurs autres idées de titres : «La course où tu en cours trois», «La course qui glisse», «La course en sentier pas-de-sentiers», «La course qui mooooooonte et qui descend», «La course qui est sale», etc. Et aussi : «La course qui change de la course». Car c’était un baptême, le premier trail de toute ma vie. J’ai le néant pour point de comparaison, mais les échos qui résonnent dans le grand vide de mon inexpérience laissent penser que c’était un baptême de feu. Ça se pourrait bien.

lundi 10 octobre 2011

That socks!


Avant toute chose, je vous le confirme : la confirmation est confirmée. Une confirmation sur du vrai papier, apportée par le facteur, s'il vous plaît, comme dans le bon vieux temps.
En commande chez l'encadreur

Ça va faire joli accroché au salon dans un beau cadre doré. Je vois ça d'ici.

Trêve de bavardages décoratifs, passons aux choses sérieuses. D'autant que, depuis le temps que j'ai promis de vous en parler, vous n'en pouvez plus probablement plus d'attendre. C'est bien normal.

Allons-y. Mais je sens que vous allez être déçus.
Voire choqués. Voire incommodés.

Tant pis, j'assume.


Je vous l'annonce tout de go et sans ménagement : elles seront probablement blanches.

Je sais, c'est moche. C'est terne, c'est commun. Et c'est même vivre dans le passé, dans la nostalgie de la chaussette en coton éponge
fabriquée pour la pratique du tennis et de l'accordéon (quand portée avec des sandalettes) et inévitablement blanche. 

J'en ai plein d'autres dont la couleur rehausse avec goût la teinte de mes chaussures, des noires, des fuchsia, des bleu schtroumpf... Mais ce sont mes blanches que je préfère.

Le jour où je me les suis offertes, je suis entrée dans le magasin avec un gros cigare et ma Visa Super Platine dans le baudrier. J'ai dit à la vendeuse
: "Donnez-moi ce que vous avez de meilleur. Le prix n'a pas d'importance, bébé, c'est pour un marathon." Je m'en suis tirée avec un 20 dollars et des cendres sur la tapis. Et je suis revenue de mon marathon (à Luxembourg) sans une seule ampoule.

Je vais avoir l'air d'une cake terminale avec mes chaussettes blanches. En plus, elles dépassent.

Oui, elles vont dépasser de la chaussure. Un petit peu. Parce que, quoi qu'on en dise, la taille c'est important. Je parle de la hauteur de la chaussette, là. N'allez pas croire que je parle de la pointure, bande de petits coquins. Les jolies soquettes toutes basses qui affleurent à peine sur la cheville, j'ai bien trop peur que mes chaussures les avalent et qu'elles s'en aillent faire le shar-peï sous mes pieds. On joue la sécurité, on s'offre une chaussette qui embrasse la cheville et qui laisse des marques de bronzage.

Côté chaussures, je pense que je vais rester chez Mizuno, j'en suis à ma troisième paire. Après des Wave Precision 10 orange et des Ronin 2 jaunes, je suis en Ronin 3 noires. Noir, pas beau avec du blanc.

Ce qu'on met dans les chaussettes, c'est important aussi. Des pieds bien sûr. Mais des pieds préparés. Avec de la crème anti-frottements. Je m'en tartine les pieds et j'en tartine les semelles intérieures. Ça scmouïtche et ça ziiiipe un peu au début mais on l'oublie vite. J'utilise la crème Nok d'Akiléïne (quelle chance, elle est maintenant distribuée au Canada
!). En complément, je vais tester le spray Tano, aussi chez Akileïne : exit les pieds de princesse, je vais me tanner les pieds et me fabriquer des couche de corne qui vaudront bien les sabots d'un cheval.

Je suis fière de mes moches pieds.

Et je suis fière de la couleur de mes chaussettes.

Je vais quand même me renseigner, des fois qu'elles existeraient en une autre couleur maintenant.

Dans un prochain billet, nous réfléchirons ensemble à cette question passionnante : à Boston, cheveux courts ou cheveux longs ?